
Lorsque bébé vient au monde, il recherche ardemment le même confort que celui qu’il a connu dans le cocon maternel que ce soit lorsqu’il reste à la maison que lorsque l’on décide de le faire profiter de l’air frais. C’est précisément dans cette optique qu’ont été pensées les différentes caractéristiques inhérentes au landau, cette voiture à quatre roues et à capote constituée de deux soufflets pliants.
Comment bien choisir le landau
Le premier critère à considérer est la sécurité du bout de chou. Pour que celle-ci soit assurée, le landau doit impérativement être stable. Cette stabilité permet à bébé de se reposer correctement et évite qu’il ne soubresaute à chaque callosité du sol. En outre, le matelas et l’oreiller doivent être anti-étouffements.
Dans un deuxième temps, bébé doit être douillettement installé. Pour ce, le landau doit offrir suffisamment d’espace pour que le petit puisse bouger à son aise lorsqu’il commencera à gigoter intensément : cela se manifestera vers les quatre – cinq mois. Pour ce qui est de son fond, celui doit être plat et ferme pour pouvoir assurer une position convenable de la colonne vertébrale. Par souci d’hygiène, la housse interne sera préférée amovible et lavable.
Dans le cas où l’on a des jumeaux, le landau doit être adapté au rythme de vie de la maman. Si celle-ci peut compter sur l’aide de quelqu’un, il est préférable d’opter pour deux landaus que l’on peut unir en cas de besoin. Par contre pour une mère qui est généralement seule avec ses bébés, le landau conçu spécialement pour les jumeaux est celui qui est le mieux adapté à la situation.
Pour ceux qui ont une préférence pour les landaus qui sont réalisés dans du tissu, il est important de savoir que les fibres textiles qui sont utilisées pour l’élaboration des modèles de haute qualité ont une surface sur laquelle les gouttes de pluie ne peuvent que glisser mais certainement pas pénétrer. Par ailleurs, le matelassage de la toile est destiné à absorber l’infime quantité d’eau qui aurait pu quand même s’incruster.
Tout ceci, c’est pour nous préciser que le landau en tissu est capable au même titre que les autres matériaux de résister contre la pluie (mais il est quand même à préciser qu’en cas de véritables pluies torrentielles, il est vivement recommandé de munir le landau d’un parapluie).
Bien équiper le landau pendant les saisons fraîches
Lorsqu’arrivent les saisons fraîches, il est très important de bien emmitoufler bébé et éviter qu’il ne prenne froid. Lorsque les températures sont encore tendres, une couette ou une couverture épaisse qui est repliée sous le matelas fera amplement l’affaire. L’on fera ensuite attention à bien fermer le tablier ainsi que la capote du landau.
Lorsque l’air est quasiment glacial, il deviendra indispensable d’envelopper l’enfant avec un nid d’ange. Et même dans le cas où ce dernier est pourvu d’un coussin, il est préférable, par mesure d’hygiène de recourir à un coussin de rechange qui est recouvert d’une housse. Il est alors inutile de fermer le tablier et la capote sauf s’il vente fortement où que les températures sont extrêmement basses.
Les revêtements intérieurs des landaus sont généralement totalement amovibles et peuvent supporter le lavage à la machine. De même, le matelas et l’oreiller sont également lavables. La taie d’oreiller et les draps seront changés chaque jour.
Pour ceux qui utilisent le landau pour faire office de lit dans la journée, il est vivement conseillé d’ôter le matelas ainsi que les draps et de bien les aérer toute la nuit. Cette précaution est très importante pendant les journées embrasées du fait que l’enfant transpire abondamment.
A quel moment utilise t-on les freins de sécurité ?
Toutes les fois où l’on s’éloigne de l’enfant, ne serait-ce que pour une poignée de secondes et ne serait-ce que d’un seul pas, l’on veillera à actionner les freins. En effet, même si l’on ne remarque pas de pente ou si celle-ci nous semble très peu inclinée, elle représente toujours un danger potentiel pour le bébé car il suffit que l’enfant se retourne ou se remue pour que le landau se mette en mouvement.
Le risque est à son summum lorsque l’on entre un instant dans un magasin et que l’on décide laisser l’enfant sur le trottoir. Si l’on oublie de bien positionner le frein, bébé risque de se retrouver en plein milieu de la rue. Dans tous les cas, il faut toujours être très vigilant et ne jamais oublier les gestes de sécurité.

Les critères à prendre en compte avant l’achat du matériel
En ce qui concerne le châssis, celui-ci doit être rigoureusement adapté au style de vie de tout un chacun. Les personnes qui habitent en ville veilleront à ce que le modèle ne soit pas trop encombrant. Les familles qui habitent en campagne quant à elles opteront pour des landaus qui sont munis de grandes roues : ces dernières sont plus appropriées aux chemins parfois rocailleux des campagnes.
En ce qui concerne les normes qui sont en vigueur, le landau doit être estampillé NF S 54-001 pour pouvoir garantir le maximum de sécurité.
A l’acquisition même du matériel, l’on vérifiera bien que celui-ci est accompagné d’une notice explicative qui donne les détails concernant son utilisation.
Par ailleurs, il est préférable de pencher pour les modèles légers. L’on pensera particulièrement aux jours où l’on sera obligé de le porter pour monter dans le train ou dans le métro. La facilité de pliage, qui peut s’effectuer à l’aide d’une seule main est tout aussi appréciable (dans ce cas-ci, l’on pensera à ces moments où l’on tient bébé dans l’autre bras !).
Pour ce qui est du guidon, celui-ci doit être réglable suivant la taille de papa et celle de maman. Pour plus de confort, le landau doit être équipé d’un tablier et d’une capote.
Le hamac de la poussette doit pouvoir adopter deux positions : l’une face au parents pour les tous premiers mois et le deuxième face à la route lorsque bébé commence à vouloir découvrir le monde. Cet élément est souvent inclinable, ce qui lui permet d’assurer le minimum de confort pour les siestes de bébé.